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Nicolas Sarkozy perdra à la mi-juin l’immunité présidentielle qui le protégeait d’éventuelles poursuites judiciaires et l’empêchait même d’être entendu comme témoin dans plusieurs affaires, ayant trait notamment au financement de sa campagne de 2007.
L’article 67 de la Constitution stipule que le président de la République ne peut durant son mandat “être requis de témoigner” ni “faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite”. Cette interdiction est levée un mois après la cessation de ses fonctions.
L’investiture de François Hollande doit avoir lieu au plus tard le 15 mai, le quinquennat de Nicolas Sarkozy s’achevant ce jour-là à minuit. Les juges pourraient donc théoriquement convoquer M. Sarkozy à partir du 16 juin. (…)

Les juges enquêtent sur plusieurs affaires dans lesquelles ils pourraient décider d’entendre Nicolas Sarkozy.

L’un des volets de l’affaire Bettencourt porte sur des soupçons de financement illégal de sa campagne électorale de 2007, et a été relancé par l’incarcération, le 23 mars, de Patrice de Maistre, l’ex-conseiller financier de Liliane Bettencourt. Nicolas Sarkozy a démenti toute irrégularité.
Des accusations sur un financement libyen de sa campagne de 2007, lancées en 2011 par le fils du colonel Kadhafi, Saïf Al-Islam, ont par ailleurs ressurgi entre les deux tours. Le site Mediapart a publié un document controversé attribué à un ex-homme de confiance de Kadhafi, faisant état d’un “accord de principe” conclu en 2006 et portant sur 50 millions d’euros. (…)
Le Point

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