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Edito d’Erik Izraelewicz, directeur du Monde.

Si le candidat élu ne parvient pas à réparer notre société, à y réinstaurer les conditions de cet indispensable vivre ensemble, ce n’est pas, demain – en 2017 ou avant – une vague «bleu marine» qui menacera notre démocratie, mais bien plutôt un tsunami de la même inquiétante couleur.
Pour celui qui l’emportera dimanche, le défi est finalement simple et gigantesque à la fois. Il est clairement signifié dans les résultats du premier tour. La crise, avec son lot de chômeurs, de misère et d’exclusion, a conduit à un éclatement de la société française ; la mondialisation y a généré de la colère, de la haine et des peurs, de la nostalgie aussi pour un monde qui n’est plus. […] C’est donc dimanche un vote sans anticipations excessives, sans enthousiasme non plus, qui s’annonce, un vote qui devrait à nouveau être marqué par une claire volonté de tourner la page. Un vote essentiel aussi. […] Le Monde

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