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François Hollande aurait-il opéré un net glissement de terrain idéologique sur le dossier de l’immigration ? Force est de constater que sous la double pression du score de Marine Le Pen au premier tour et d’un Nicolas Sarkozy décidé à faire de cette question le champ majeur de l’affrontement présidentiel, les socialistes, depuis le premier tour, usent d’un registre lexical jusqu’ici plutôt inhabituel. Et, aussi, d’une fermeté nouvelle.
“Les habitants des quartiers populaires qui s’inquiètent des flux migratoires clandestins ne sont pas des racistes”, avait lancé Ségolène Royal dans Le Monde, trois jours après que la candidate du FN a recueilli plus de 18 % des suffrages. Ses camarades lui ont emboîté le pas. A commencer par M. Hollande, qui estimait ainsi, mercredi, sur BFM TV, qu'”il y a trop d’immigrés en situation irrégulière”.
“PERSONNE N’AURAIT OSÉ”
Autant d’expressions qui, il y a peu, auraient fait scandale au siège du PS rue de Solférino, remarque un dirigeant socialiste. “Celui qui aurait dit ça dans un congrès se serait fait étriper. Jamais personne n’aurait osé, même pas Manuel Valls”, juge un autre. Une référence à l’ancien candidat à la primaire qui avait proposé la mise en place de quotas d’immigrés. […] Le Monde

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