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L’enquête Présidoscopie, pilotée par Ipsos-Logica Business Consulting pour Le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondapol a suivi de semaine en semaine le vote envisagé par un même panel d’électeurs.
C’est Marine Le Pen qui, dans les derniers jours de la campagne, a bénéficié de la dynamique la plus forte. […] A la différence de M. Mélenchon, Mme Le Pen a bénéficié d’une mobilisation de l’électorat. Des électeurs qui étaient tentés par l’abstention, ont finalement décidé de voter pour elle. Sa progression de 2,9 points entre début avril et le premier tour est due pour un tiers à sa capacité de transformé une abstention protestataire en vote de colère.
Pour le reste, la candidate du FN a mordu sur tous les électorats. Contrairement à ce que les seules comparaisons de courbes d’intentions de vote pouvaient laisser penser, Mme Le Pen n’a pas puisé l’essentiel de ses forces dans un électorat déçu à la dernière minute par Nicolas Sarkozy.
Seul un tiers des électeurs l’ayant rejoint dans les deux dernières semaines avant le scrutin déclaraient auparavant leur intention de voter pour le président sortant. Le 22 avril, Mme Le Pen a attiré vers elle quasiment autant d’électeurs tentés quinze jours plus tôt par François Hollande, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon. […] Le Monde

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