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«Quand un “fasciste” fait quelque chose de pas bien, on va pas lui chercher une enfance malheureuse»
A. Finkielkraut (Emission Campus – 14 mars 2002)

Contexte : le 8 mars 2002 à Evreux, un père de famille est battu à mort par une bande de 30 voyous, alors qu’il défendait son fils victime de racket. (article)

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Dans les faits divers relatés par la presse, Fdesouche note un recours de plus en plus marqué à l’ “excuse psychiatrique” , et ce de façon bien plus fréquente lorsque l’auteur du crime ou du délit est “issu de la diversité”. 
Il existe trois voies d’explications possibles :
1) soit il s’agit de la part de la justice, des médias (en résumé de toutes les instances ayant un quelconque pouvoir) d’un travers, d’un biais idéologique qui cherche systématiquement à comprendre et excuser. En un mot, à traiter le criminel en victime.
2) soit il y a en effet un nombre significativement plus importants de cas psychiatriques et de maladies mentales au sein de certaines populations.
3) soit il y a en effet un nombre significativement plus importants de cas psychiatriques et de maladies mentales chez les pratiquants de certaines religions.

Ces trois pistes sont à explorer et les lecteurs compétents sont invités à collecter des élements de dossier.

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Pour illustrer le propos, nous avons collecté (sans difficulté et au hasard) une série de faits divers où l’excuse psychiatrique est invoquée dans l’article de presse et/ou au cours du procès.
 • En janvier 2012, a Tourcoing, Louisette, 74 ans, se fait arracher son sac par Youcef, qui est également mis en cause pour un autre arrachage de sac et le vol de la caisse chez un fleuriste. Nord Eclair titre : « Youcef Azzouz, l’agresseur, est probablement fou » et l’avocat indigné déclare au tribunal :

« Mon client est schizophrène et il a déjà été hospitalisé dans un établissement psychiatrique.»

Le prévenu déclare lui même aux juges :

« Pas la prison ! Je veux être hospitalisé ! ».

• En janvier 2010 dans le Calvados, 36 tombes sont profanées dans un cimetière. De nombreuses croix sont renversées et les ornements funéraires éparpillés. Un élève ingénieur de confession musulmane est interpellé :

«Il déclare avoir entendu des voix et ne pas supporter les croix.»

La justice ordonne alors un examen psychiatrique afin de déterminer s’il ne s’agit pas  du geste d’un déséquilibré.
En mai 2010 à Strasbourg, deux musulmans agressent violemment un passant portant une kippa devant des dizaines de témoins . Ils sont armés d’ une barre de fer et d’un couteau. L’un des agresseurs porte une djellaba :

« Selon une source judiciaire, les 2 agresseurs pourraient souffrir de problèmes psychiques ».

• En aout 2012,  Meziane A.  comparait pour l’incendie d’un véhicule.  Il est sorti de huit ans de détention en février. Il cumule 31 mentions au casier judiciaire et déclare : « Je nierai les faits au tribunal. Pas de témoin, pas de preuve. »

Son avocate estime qu’une expertise psychiatrique est nécessaire. Plusieurs fois interné, il explique ne pas vouloir prendre de traitement. «Je fume de l’herbe, je bois de l’alcool et je fume de la cocaïne… C’est bon pour moi »

• En décembre 2012, à Draguignan, Fathi est de retour au tribunal. Les gendarmes l’interpellent tous les quinze jours parce qu’il commet des vols par ruse. Les gens du Muy n’en peuvent plus.

Selon les psychiatres, Fathi Dallali, 43 ans, serait un enfant dans sa tête. Et pour son avocat, la place de Fathi est dans un hôpital.

En décembre 2012 à Marseille, une avocate est retrouvée égorgée dans son cabinet. Hadou et Samir sont arrêtés.

Il sont décrits comme très instables, voire souffrant de troubles psychologiques. Hadou, est présenté comme le plus turbulent. Son éducation tronquée par l’absence du père et par une mère rongée par des défaillances psychiques l’aurait durablement déséquilibré.

En novembre 2012 à Torcy, Ali après avoir tabassé sa petite amie, s’est rebellé contre les policiers, a commencé à hurler, à les insulter, à les frapper, allant même jusqu’à leur cracher dessus et à tenter de les mordre. A la barre, il a déclaré aux juges avoir un grand trou noir et ne plus rien se souvenir.

« Le comportement d’Ali a de quoi susciter des interrogations. Le prévenu présente tous les symptômes de troubles psychopathiques de la personnalité.»

En octobre 2011 dans le Doubs, Yassine Moumed porte dix coups de couteau à un contrôleur SNCF. Déjà condamné trois fois à Mulhouse, pour outrages, violences et dégradations.

« Il ne se souvient pas du contrôle dans le train, ni d’avoir été violent, il ne s’explique pas l’agression ». Il semble en proie à des troubles de l’humeur. » Il présente selon le psychiatre «des défauts de contrôle de ses pulsions et de ses actes » (*).

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Complément

«Quand un fasciste fait quelque chose de pas bien, on va pas lui chercher une enfance malheureuse» A. Finkielkraut (Emission Campus – 14 mars 2002 – Contexte : le 8 mars 2002 à Evreux, un père de famille est battu à mort par une bande de 30 voyous, alors qu’il défendait son fils victime de racket.

Extrait de l’intervention de A. F.
« Quand vous interpellez un délinquant, comme on dit, immédiatement, il parlera de cette trinité: la précarité, l’exclusion et le chômage. Et il dira “je suis une victime. Et je le sais.” Il fera sa propre “sociologie”

Quand un fasciste fait quelque chose de pas bien, on va pas lui chercher une enfance malheureuse… ou un petit blanc des États-Unis… Un lynchage du Ku Klux Klan, on se demande pas : « qu’est-ce qui a pu arriver pour que ce type… Il a été exclu, on lui a pas donné les moyens, la société est dégueulasse…»

Non ! On dit NON !

Texte complet ici.

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