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La possible défaite de Sarkozy pourrait déclencher une lutte féroce entre Copé et Fillon à la tête du parti.

Avec une Marine Le Pen à près de 20%, le risque d’explosion de l’UMP est au niveau maximum.

L’UMP y survivra-t-elle ? Pour la plupart des responsables de la majorité sortante, la crise est inévitable. Après une défaite de Nicolas Sarkozy, plus encore en cas d’humiliation au second tour, le grand «rassemblement de la droite et du centre» fondé en 2002 par Alain Juppé sera secoué par de puissantes forces centrifuges.
Après avoir supporté en silence la campagne de premier tour ultradroitière inspirée par Patrick Buisson (pour les frontières, contre l’immigration et l’assistanat), certains centristes de l’UMP, emmenés par Pierre Méhaignerie, vont être tentés de participer à la réunification de la «diaspora centriste» proposée par François Bayrou. Dans le même temps, un échec de leur candidat ouvrira nécessairement une violente guerre entre ceux qui peuvent prétendre au leadership de la droite. Privée de Nicolas Sarkozy, l’UMP devrait, en toute hypothèse se donner un nouveau président. Les statuts du parti imposent l’organisation d’un scrutin dans les six mois. […] Libération

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