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À 22 ans, Abdelali Zegar a déjà trois condamnations au casier, dont la dernière écopée le 16 février dernier pour vol à 6 mois de prison avec sursis. Les deux premières concernaient également des vols et il s’en était sorti là aussi avec du sursis.
Mais depuis hier midi, c’est une condamnation en comparution immédiate à quatre ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 3 ans qu’il est parti purger, la condamnation étant assortie d’un mandat de dépôt. Il lui était reproché d’être le grand ordonnateur d’un vol avec violence ayant entraîné une incapacité de travail de 40 jours.
Avec deux complices mineurs qui seront jugés ultérieurement, il s’était présenté le 10 avril au domicile d’un Agenais dans un appartement au deuxième étage d’un immeuble de la rue Roque. Ce dernier avait ouvert et avait été gazé. Mais il avait trouvé la force de s’enfuir et de se cacher en s’accrochant au balcon de sa chambre. Lorsque la porte de la chambre avait été ouverte, il avait lâché. Heureusement, sa chute avait été freinée par un auvent. Il s’en sortait avec quelques ecchymoses et une vertèbre fracturée.
À l’origine de cette agression, une dette de 1 000 € que devait Abdelati Zegar à un de ses copains après lui avoir cassé sa voiture. Et pour trouver cet argent, il n’avait rien trouvé de mieux que d’aller chez cet Agenais dont l’un de ses complices lui avait dit qu’il avait deux plaquettes de haschich et 800 €. À défaut de trouver l’argent et la drogue, les agresseurs étaient repartis avec divers objets dont un ordinateur portable.

« Son destin aurait pu être plus tragique »

Devant les juges, le prévenu a reconnu les faits. Mais il a minimisé l’agression alors que ses complices avaient déclaré en garde à vue que s’il avait attrapé la victime « il l’aurait démontée ». (…)
La Dépêche

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