Fdesouche

Lundi de Pâques, deux heures du matin. La scène est à Florence, piazza Giorgini. Une jolie place tranquille, avec au milieu un petit jardin bien entretenu, planté http://img210.imageshack.us/img210/306/fenice2.jpgd’arbres. Des bancs publics. Sur un banc, un jeune couple italien, lui 19 ans, elle 18. Sur le banc d’à côté, un Ghanéen de 27 ans, immigré clandestin.
Le clandestin se lève soudain et se jette sur les jeunes Italiens. Il frappe le garçon à la tête, d’abord à coups de poing, puis avec un casque de moto. La jeune fille s’enfuit et se réfugie à l’intérieur d’un taxi à l’arrêt. Le jeune homme prend lui aussi la fuite et court dans un restaurant de la place. Mais ce n’est pas terminé. L’immigré le poursuit à l’intérieur, s’armant au passage d’une chaise avec laquelle il frappe de tout côté, réduisant en miettes verres et assiettes. La police, appelée par le propriétaire, arrive rapidement. Le Ghanéen est arrêté et inculpé pour lésions aggravées, menaces, dégâts volontaires, outrage à la force publique et, accessoirement, violation des lois sur l’immigration. Le jeune Italien s’en tire avec sept jours d’arrêt maladie.

Agression « sans motif », « sans aucun motif », « sans motivation », « sans aucun motif apparent » : la presse locale s’en tient là et se garde de chercher plus loin.

Mercredi après-midi, les jeunes militants de l’Association culturelle « La Fenice » de Florence ont tapissé la place Giorgini de panneaux de signalisation de danger portant l’indication : « Ici a été commis un acte de violence contre un Italien.

Les agressions perpétrées contre les Italiens doivent être condamnées de la même manière que tout autre acte de violence. Ne cédez pas à l’omertà des faux bons sentiments “antiracistes” ».

Dans un communiqué repris par plusieurs journaux locaux, l’Association explique qu’elle a voulu attirer l’attention sur le deux poids deux mesures pratiqué par les médias :

« Si une agression est perpétrée contre un étranger, le mobile est raciste à chaque fois, mais si, comme c’est souvent le cas, la victime est italienne, le tout est présenté comme un acte isolé sans importance.

La violence n’a pas de nom ni de couleur. Il est dommage que le concert de solidarité des conseillers municipaux, de la télévision et des journaux se fasse rarement entendre quand il s’agit d’Italiens. Il règne à Florence une omertà qui souvent fait peur, celle que dicte un faux antiracisme lequel, au lieu de promouvoir la justice et la tolérance, décide a priori qui est victime et qui est coupable, qui mérite de payer et qui ne le mérite pas, quelles sont les affaires importantes et quelles sont celles qu’il faut censurer. Réclamer l’égalité et la justice, indépendamment de la couleur de la peau ou de la condition sociale, est un devoir pour chaque citoyen ».
Novopress

Fdesouche sur les réseaux sociaux