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Les abus physiques des CRS dans les cités françaises ne font plus les nouvelles dans l’hexagone. En Grande-Bretagne, une dizaine de policiers sont soupçonnés d’avoir tabassé et traité de “nègres” des jeunes noirs, et la presse britannique est en émoi. Le commissaire de Scotland Yard, Bernard Hogan-Howe, a insisté qu’il ne tolérerait pas “le racisme ni les racistes” dans ses rangs.
Est-il seulement surpris? Les jeunes hommes que j’ai rencontrés suite aux émeutes d’août 2011 se disaient harcelés par des ripoux. Toujours la même camionnette de police qui les pourchassait dans la nuit. L’un d’eux avait une lèvre fendue, courtoisie de son bourreau en uniforme. L’ancien président de l’association des policiers noirs soutient que l’intimidation des jeunes est un problème depuis dix ans.
La discrimination est tout aussi problématique à l’interne. En 2008, le policier d’origine indienne le plus haut placé du pays, Tarique Ghaffur, avait accusé le commissaire de l’époque de racisme.

Il avait obtenu 280 000 livres sterling dans un règlement hors cour en novembre 2008 avant de quitter Scotland Yard.

En 1999, un rapport important avait livré un verdict accablant sur le “racisme institutionnalisé” dans les bureaux de Scotland Yard.
Treize ans plus tard, les cas de racisme sont peut-être moins flagrants. Mais il suffit de regarder qui tirent les ficelles à Scotland Yard pour constater le chemin qu’il reste à faire:

ce sont tous des hommes blancs.

Cyberpresse

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