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A Lyon, Marine Le Pen avait décidé de cibler la finance. Devant plus de 3.000 sympathisants, selon les organisateurs, la candidate du Front national a tiré samedi à boulets rouges sur les banques et les marchés financiers.

“En donnant les clés de la maison France, aux banques et aux marchés financiers, la gauche et la droite ont laissé le pouvoir à une véritable dictature des banques et des marchés financiers, un fascisme doré qui ne dit pas son nom”,

a-t-elle asséné. Marine Le Pen a également estimé que tous les autres candidats portaient “dans le dos la marque des banques qui les sponsorisent”.

Devant une assistance survoltée, la candidate frontiste a également lancé une charge contre la banque d’affaires américaine Goldman Sachs qui, selon elle, “suscite partout de véritables coups d’Etat”. “Goldman Sachs place ses hommes à la tête des pays de la zone euro, Goldman Sachs place son homme à la tête de la Banque centrale européenne (BCE) et cela ne choque pas les belles âmes qui nous dirigent”, a-t-elle affirmé, visant notamment le président de la BCE, Mario Draghi, qui a succédé à Jean-Claude Trichet en novembre, et qui a été vice-président de Goldman Sachs entre 2002 et 2005.

C’est ensuite Nicolas Sarkozy qui a été la cible de Marine Le Pen, via son salaire et le nouvel Airbus présidentiel, acquis durant son mandat pour un montant estimé à 176 millions d’euros.

“Oh, il a beau jeu de sortir de son chapeau une taxation contre les exilés fiscaux. Elle rapportera à l’Etat le coût de son Sarko One, son joujou de mégalo!“, a attaqué la chef de file du FN.

Europe 1

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