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Les jeunes britanniques issus des communautés africaines pourraient être ciblées en tant que potentielles recrues par le prosélytisme d’Al Qaida. Pour prendre conscience de cette éventualité, il suffit de considérer les récentes attaques au Nigéria où sévit l’organisation Boko Haram et de faire le lien avec le conflit en cours en Somalie opposant les forces gouvernementales aux Shebab qui veulent instaurer la charia. Sans oublier les récents troubles au Mali, où les islamistes ont des projets similaires.

C’est l’analyse que fait le Royal United Services Institute (Rusi),dans un rapport relayé par la BBC. Le think tank anglais prévoit qu’un tel phénomène poserait de nouveaux défis pour les services secrets britanniques et occidentaux. Il met en garde contre une nouvelle ou plus grande radicalisation des jeunes anglais issus de l’immigration somalienne ou ouest africaine d’ores et déjà perçus comme un vivier par Al Qaida.

Selon le rapport publié par le Rusi, ces 15 dernières années, ce fait social s’est surtout observé dans la communauté pakistanaise (dont des membres furent impliqués dans les attentats de Londres en 2005) ainsi que parmi les communautés indienne et nord-africaine. A présent, il pourrait bien concerner les Subsahariens. En effet, selon l’auteur du rapport, le djihadisme évolue et se disperse sur de larges espaces dans les pays africains peu ou mal gouvernés. Dans le même temps, la redéfinition des tactiques fait que les terroristes envisagent le recrutement de combattants immigrés.

Slate Afrique

(Merci à Shaka)

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