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La littérature est un magnifique moyen pour les jeunes d’explorer davantage des sujets tabous ou controversés. Par contre, comment savoir où fixer la limite sur les livres graphiques, violents ou qui traitent de sujets plus délicats?

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Des enseignants partout au Canada et à travers le monde sont de plus en plus restreints en choisissant les romans à l’étude à cause de demandes de parents de bannir certains livres.

Par exemple, en 2002, des plaintes d’une organisation culturelle ont forcé un conseil scolaire en Nouvelle-Écosse de retirer du programme d’apprentissage «Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur» (To Kill a Mockingbird), de l’auteur Harper Lee, à cause du langage raciste des années 1930.

Ayant récemment lu ce livre, je l’ai trouvé très enrichissant. Les aspects historiques de ce roman et la réalité présentée démontrent parfaitement la situation avec l’esclavage des africains dans le sud des États-Unis durant la Grande Dépression. Bien qu’il y ait plusieurs scènes où les personnages font preuve de xénophobie, de langage raciste et de préjugés, c’est une période du passé marquante qui mérite d’être rappelée aux générations courantes et à venir.

 Par contre, ce n’est pas seulement ce roman qui cause la controverse dans les écoles.

Des classiques tels que «Le marchand de Venise» (The Merchant of Venice), de William Shakespeare et «Les aventures de Tom Sawyer» (Tom Sawyer and Huckleberry Finn), écrit par Mark Twain, pour en nommer quelques-uns causant eux aussi la controverse.

C’est vrai, ces romans classiques traitent de sujets susceptibles, mais est-ce vraiment une raison de bannir ces livres dans des institutions scolaires? (…)

L’Express étudiant

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