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La Tapisserie de Bayeux est un faux, le kebab qui y figure en est la preuve. Voici résumée, en quelques mots, la conférence donnée par l’historien britannique Robert Chenciner à Oxford en 1990.

Publié par F.O

Ce spécialiste des broderies et des tapis persans affirmait alors que la viande cuite façon kebab, visible sur la scène de banquet de la Tapisserie, remettait en cause l’authenticité de la célèbre broderie médiévale. Chercheur renommé, Robert Chenciner a passé plus de vingt ans à étudier les textiles persans, orientaux et européens. Il demanda que la Tapisserie soit authentifiée grâce à une datation carbone 14.

Chenciner pointait du doigt plusieurs éléments prouvant, celui lui, que la Tapisserie était un faux ou une copie : le “style pauvre et maladroit” des dessins, l’absence de contours tracés à l’encre, les marques de trous d’épingles et la fixation du fil, dénotant une technique de copie.

C’est en visitant le musée de la Tapisserie un an avant, en 1989, que Chenciner avait commencé à ses poser des questions. L’une des scènes décrit le banquet donné par le duc Guillaume en Angleterre, peu de temps avant la bataille d’Hastings. Wadard, l’un des serviteurs de Guillaume supervise le festin, constitué de poisson, de viande et de vin. Un homme grille des morceaux de viandes enfilés sur des longues broches.

Intrigué par ce barbecue médiéval, Chenciner interrogea le centre archéologique de York, qui lui répondit qu’aucun document médiéval ne faisait référence à ce type de cuisson.

Au 11e siècle, la viande était toujours désossée et découpée, mais jamais coupée en petits cubes comme dans la Tapisserie. Les Normands de 1066 se seraient-ils préparés un repas oriental juste avant la bataille ? Difficile à croire. “Il a fallu attendre que les Ottomans visitent Versailles, vers 1722, pour que la cuisine turque soit introduite en France”, rappelait Chenciner.

En l’entendant parler, beaucoup d’historiens français et britanniques manquèrent de s’étouffer. Il ne tardèrent pas à lui répondre, avec des arguments sans doute moins spectaculaires, mais aussi moins farfelus.

À suivre…

La Manche Libre

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