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Liberté le 29/03/2012

Mohamed Merah, l’assassin présumé de l’école juive de Toulouse et de trois militaires, est de nationalité française mais également algérienne. C’est ce qu’ont précisé à Liberté des sources proches du dossier. Le jour de sa mort, soit le 22 mars dernier, Mohamed Merah n’avait pas de passeport français…valide. Il avait expiré près de quatre ans avant.

Les mêmes sources précisent qu’un seul passeport français a été délivré à Mohamed Merah. Né le 10 octobre 1988 à Toulouse, il n’a fait qu’une seule demande au niveau de la mairie de la ville. Son passeport français lui a été délivré le 22 avril 1998 (il avait donc 09 ans, 5 mois et 12 jours) à Toulouse et il ne l’a jamais renouvelé. Le document français étant valide pour 10 ans,

Mohamed Merah ne pouvait donc plus voyager à l’étranger avec son passeport français depuis le 22 avril 2008.

 

Par contre, son passeport algérien était encore valide. Le 20 juillet 2005 il avait obtenu ce document officiel algérien au niveau du consulat de Toulouse. Il lui a été renouvelé le 20 mars 2010, toujours dans le même consulat.

Ainsi, depuis le 22 avril 2008, Mohamed Merah ne pouvait voyager (légalement) en dehors de la France qu’avec un passeport algérien.

l’article du journal la Liberté

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 Et pourtant le 26 mars 2012, le blog bien informé de la communauté juive nous apprenait  :

“Les autorités israéliennes, à travers le Shin Bet (sécurité intérieure) ont confirmé que Mohamed Merah a visité l’État Juif en 2010, pendant 3 jours. Il est arrivé en Israël en provenance de Jordanie, en traversant le Pont Allenby qui fait office de frontière entre les deux nations.”

JSSnews

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tandis que dés le 23/03/2012, le patron de la DCRI détaillait le voyage au long cours de l’assassin :

Il va entreprendre un long, très long, périple. Celui-ci le conduira jusqu’en Afghanistan, à la fin de 2010, puis jusqu’au Pakistan, l’année suivante. Dans un entretien au Monde, Bernard Squarcini, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), détaille ce parcours qui se serait déroulé hors des sentiers balisés du djihadisme international. A-t-il bénéficié des contacts de son frère aîné Abdelkader, considéré comme un fondamentaliste?

Mohamed Merah “a passé du temps chez son frère, au Caire, après avoir voyagé au Proche-Orient: Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, et même Israël“, selon Squarcini.

Ce “touriste” aurait même été brièvement interpellé, à Jérusalem, en Israël, porteur d’un couteau. Entendu brièvement dans un commissariat, il est relâché.

L’Express

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