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Après une enseignante d’un lycée de Rouen, voici que Le Progrès révèle qu’à Lyon, une autre prof fait l’objet d’une procédure disciplinaire pour avoir envisagé qu’une minute de silence soit consacrée à Mohamed Merah. Le Ministère se veut sévère, mais a-t-il pris les précautions nécessaires pour éviter ce type d’incident ?

Et de deux ! A Rouen, une enseignante avait évoqué la possibilité d’accorder une pensée pour le terroriste dans le cadre d’une leçon sur les minorités. Voici qu’à Lyon, le quotidien Le Progrès vient de relever qu’une enseignante s’était émue du sort du tueur traqué. Le ministère a vivement réagi en suspendant la prof de Rouen et déclenchant une procédure disciplinaire à l’encontre l’enseignante lyonnaise. Une sévérité dont Luc Chatel s’est félicité.

Mais, plutôt que de laisser les profs se débrouiller tout seuls et, ensuite, de venir jouer les inspecteurs des travaux finis, le patron de la rue de Grenelle n’aurait-il pas été mieux inspiré de prendre le temps de préparer un texte à lire aux élèves et une liste de réponses claires à leur apporter ? En ordonnant cette minute de silence dans la précipitation et sans organisation concertée, il a créé des conditions propices à des dérapages par ailleurs absolument inacceptables. (…)

Marianne

(merci à NP2)

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