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Annoncé en décembre, le lancement par le Qatar du fonds d’investissement de 50 millions d’euros au profit des banlieues a été gelé jusqu’en juin, après les échéances électorales françaises.

«Le Qatar était pressé de lancer son fonds, mais les autorités françaises lui ont demandé d’attendre après les élections présidentielle et législatives», nous a déclaré une source proche du dossier.

Le lancement du fonds n’est pas remis en cause, ajoute Kamel Hamza, l’un des élus de banlieue partie prenante au projet, mais «il est plutôt bon d’attendre, la période électorale risquait d’attiser le feu» des critiques.

Ce fonds est destiné à financer des projets économiques portés par des habitants des banlieues. En novembre, dix élus issus de l’immigration – cinq hommes et cinq femmes – s’étaient rendus à Doha où ils avaient été reçus par l’émir Cheikh Hamad al-Thani. Mais peu après l’annonce de la création de ce fonds, Marine Le Pen, la présidente du Front national, avait accusé le Qatar «d’investir massivement» et sur une base communautaire dans les banlieues françaises. Ces investissements «sont à raison de la proportion très importante de musulmans qui sont dans les banlieues françaises, avait déclaré Marine Le Pen. C’est donc critiquable parce qu’on laisse un pays étranger choisir ses investissements en fonction de la religion de telle ou telle partie de la population ou du territoire français».

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Le Figaro

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