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Il fait partie de ces petites mains qui ne goûtent guère au plaisir de la médiatisation. Plutôt le genre à courir partout, le portable vissé à l’oreille et le regard inquiet. « Je n’aime pas qu’on parle de moi », commence Bruno Bilde, 35 ans, chef de cabinet et directeur de la communication de Marine Le Pen. (…)

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(…) Avec la benjamine du clan Le Pen, la greffe prend en 2007, quand le parti est au plus bas, décimé par la victoire de Nicolas Sarkozy. Alors conseiller régional en Lorraine, il s’installe dans le Pas-de-Calais et tente de la convaincre de venir s’implanter à Hénin-Beaumont, terre ouvrière ravagée par le chômage et une gestion municipale en déliquescence. « L’idée a germé avec Steeve Briois (NDLR : le patron de la section locale), se souvient-il.

Et on a profité d’un déjeuner avec elle pour la lui soumettre. Elle a dit oui … à condition que les militants d’Hénin soient d’accord. » La suite est connue : Marine Le Pen fait campagne pour les législatives et se qualifie pour le second tour. Depuis, cette ville est son fief électoral. Et Bilde a été promu chef de cabinet quand elle est devenue présidente du FN, en janvier 2011.

« C’est un homme de terrain mais aussi un esprit brillant, un fin connaisseur du monde politique et notamment de la carte électorale française, ne tarit pas d’éloge Philippe Olivier, beau-frère de la candidate qui a participé aux débuts de l’aventure à Hénin-Beaumont.

Et puis en tant que juriste, c’est lui qui a mené tous les recours contre le PS et la mafia rose dans cette ville. Il les a tous gagnés. »

Le Parisien

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