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Lié au courant ultranationaliste, le club de football Beitar Jérusalem continue de s’illustrer par le comportement ouvertement raciste de son public et de ses dirigeants.

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(…) Fous de rage, les ultras de Jérusalem ont entonné des chants racistes contre Sakhnine, puis caillassé l’autobus de l’équipe à la fin du match.

Loin d’en être à leur coup d’essai, les Beitarim vouent une haine féroce aux Palestiniens d’Israël, soupçonnés d’être « une cinquième colonne à la solde des terroristes ».

Pas une année ne passe sans qu’ils ne défraient la chronique par leurs propos anti-Arabes et un comportement violent dans les tribunes.

(…) Le Beitar est régulièrement épinglé par la Fédération israélienne de football. Pourtant, ni les matchs à huis clos, ni les pertes de points, ni les lourdes amendes infligées au club ne semblent avoir d’effet dissuasif sur ses supporteurs.
La plupart sont des Mizrahim (« Orientaux »), issus des couches populaires séfarades, et ne jouissent pas d’une réputation d’enfants de choeur.
En Israël, le Beitar Jérusalem est un club à part, le seul par exemple où l’hymne national est imposé avant chaque début de match.
Autre particularité : l’interdiction formelle de recruter des joueurs arabes.
En plus de soixante-quinze années d’existence, aucun responsable du club n’a trahi cette règle d’or, pas même l’entraîneur français Luis Fernandez, passé par le Beitar en 2005-2006. Gare à celui qui oserait la remettre en question. En novembre 2009, le capitaine de l’équipe, Aviram Baruchyan, a été contraint de s’excuser auprès des supporteurs pour avoir déclaré qu’il serait heureux d’accueillir un joueur arabe. « Le plus douloureux pour moi est d’avoir heurté les fans du Beitar, concéda-t-il à l’issue d’une réunion de réconciliation avec La Familia, les ultras du club. S’ils ne veulent pas d’Arabes dans l’équipe, il n’y en aura pas. » (…)

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