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Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) a estimé dimanche que Jean-Marie Le Pen (FN) «avait du sang jusqu’aux coudes» depuis la guerre d’Algérie qui s’est achevée il y a 50 ans, déplorant que lui et sa fille «continuent à nous saoûler avec cette histoire de l’Algérie française».

Après le refus de Marine Le Pen le 23 février sur France 2 de débattre avec M. Mélenchon, son père lui avait proposé un débat, refusé depuis par le candidat du FG. «Je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu’il est : le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu’aux coudes», avait dit le président d’honneur du FN.

Lors de l’émission “C Politique” sur France 5, M. Mélenchon a répondu : «Oui les communistes ont du sang jusqu’aux coudes, celui de l’envahisseur, des nazis et de tous ceux qui leur ont tapé dessus chaque fois qu’ils défendaient les libertés». «Vous connaissez un communiste français qui a gardé un goulag en Union soviétique? Allons, allons!», a souligné l’ancien trotskiste qui n’a «aucune sympathie pour cette répression-là».

Quant à «ce petit monsieur» Le Pen, c’est lui qui «a du sang jusqu’aux coudes», «le sang d’un tortureur» pendant la guerre d’Algérie où «il torturait les résistants du FLN et ceux qui se battaient pour l’indépendance» du pays, a-t-il ajouté. […]

«Je suis pied noir», a souligné le natif de Tanger (Maroc), «et les pieds noirs qui raisonnent savent une chose» : «maintenant la guerre est finie, on s’aime, on a des enfants ensemble» et «la France déclare la paix à tous les Algériens». […]

Libération

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