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Une mère dénonce la sortie à mi-peine de l’assassin de sa fille, tuée à Marseille en 1998. Un juge d’application des peines explique le système.

Le 19 décembre 1998, le corps sauvagement mutilé d’une jeune fille était découvert par des promeneurs. Quarante-six coups de couteau, dont huit à la tête, avaient arraché la victime à la vie. (…)

L’assassin était condamné à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, en janvier 2003. Oswald Philippe vient de recouvrer la liberté, en conditionnelle, après 12 ans et demi seulement de détention.

La moitié de sa peine ! s’offusque la mère de la victime. Et personne n’a tenu compte de notre avis.” Dans sa décision, le tribunal d’application des peines de la juridiction de Rennes, où le condamné était détenu, souligne “le parcours pénal très bon” d’Oswald Philippe, ainsi qu’une “compassion qui semble sincère.” “Il semble avoir effectué un important travail de réflexion sur ses comportements passés, poursuit le juge en concédant, avoir conscience que ces quelques éléments sont bien peu de choses au regard de la douleur des victimes….” Des mots qui résonnent comme une trahison pour Martine Louis.

La Provence + interview de Martine Louis

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