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La bataille présidentielle semble se focaliser sur le duo Hollande-Sarkozy. Un article du Parisien explique la prédominance de ces deux candidats par le «vote utile» et l’idée d’«alternance».

Ça casse un peu le suspense mais maintenant, il est quasiment certain que le duel annoncé Sarkozy-Hollande sera bien le duel final.

Marine Le Pen, François Bayrou et les autres plus «petits» candidats en sont réduits à compter les points. Comment en est-on arrivé là ? Explication à gauche d’abord : «L’idée d’alternance est tellement forte que François Hollande en est devenu naturellement le véhicule», relève Olivier Faure, un des lieutenants du député de Corrèze. Parti très tôt en campagne, Hollande n’a laissé à personne d’autre le leadership à gauche.

A la mi-janvier, au Bourget, il a relancé audacieusement sa campagne en déclarant la guerre au «monde de la finance» et en allumant tous les clignotants traditionnels de son camp. Lundi, avec sa taxe à 75 % sur les très riches, il en a remis une louche, tout en donnant le tempo de la semaine : selon un sondage Sofres pour i>télé, 6 Français sur 10 l’approuvent. Seul Jean-Luc Mélenchon, véritable bête de campagne, a réussi à se cramponner dans le peloton de gauche. Non sans avoir ravalé ses attaques frontales contre le candidat socialiste (taxé à l’automne de capitaine de pédalo) pour désormais cibler Marine Le Pen.

«Nous avons toujours été persuadés que l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy provoquerait un réflexe de ressaisissement de l’électorat de droite, c’est bien normal», analyse Moscovici. En bloquant l’offensive de Bayrou sur le centre et en figeant l’espace de Marine Le Pen dans l’électorat populaire, Sarkozy est redevenu incontournable pour son camp.

Le Parisien

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