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C’est la toute première condamnation contre cette attaque commise il y a près de vingt-quatre ans : la cour d’assises spéciale de Paris a condamné jeudi à trente ans de réclusion criminelle trois membres du Fatah-Conseil révolutionnaire (CR), dit groupe Abou-Nidal, jugés par défaut pour l’attaque du bateau City-of-Poros.

Il s’agit de la peine maximale encourue. L’attentat, perpétré sur un bateau bondé de touristes, fit 9 morts et des dizaines de blessés le 11 juillet 1988 au large d’Athènes. Mais la Grèce n’avait jamais organisé de procès.

Tandis que le bateau rentrait d’une croisière d’un jour dans le golfe Saronique, un jeune homme avait soudain tiré au pistolet-mitrailleur sur les passagers, lancé une grenade et un engin explosif, provoquant un incendie […]

“Qu’on mette vingt-trois ans pour juger des faits, c’est inadmissible”, a encore reconnu l’avocat général.


(France 3 Régions – 1 mars 2012)

[…] Le jeune homme, reconnu sur photo par une trentaine de témoins comme le tireur, a été reconnu coupable d'”homicides volontaires et tentatives de meurtre, en relation avec une entreprise terroriste, le Fatah-CR, groupe Abou-Nidal”. Il était présenté sous l’identité incertaine d’Adnan Sojod, 21 ans au moment des faits, porteur d’un passeport libanais tout comme Abdul Hamid Amoud, condamné pour complicité.

La cour a également condamné pour “complicité” un ancien haut responsable du Fatah-CR que l’accusation considère comme le cerveau de l’attaque : Samir Mohamed Ahmed Khaidir, alias Jaballa, alias Raphael ou Rouphael, né à Naplouse (Jordanie), actuellement territoire occupé de Cisjordanie. Il aurait aujourd’hui 61 ans.

Le Monde

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