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Envoyer de l’argent à sa famille restée au pays occasionne des frais pouvant aller jusqu’à 20 % de la somme transmise. La France réfléchit aux moyens de les ramener à 5 % du montant envoyé d’ici à 2014. En 2010, les transferts d’argent formels représentaient 2,87 milliards d’euros, selon les données de la Banque de France

Ces données, toutefois, ne font apparaître qu’une partie des envois. Selon les experts, au moins le double transiterait de façon informelle (sommes en liquide ou transmises par des commerçants ou de la famille).

Les migrants de France sont les premiers contributeurs au développement de leur pays, devant les aides de l’État.. Les pays du Maghreb arrivent aux premiers rangs des bénéficiaires avec 612 millions pour le Maroc, devant la Tunisie (140,5 millions) et l’Algérie (119 millions). Les pays d’Afrique subsaharienne arrivent derrière, avec 115 millions d’euros pour le Sénégal, 99 millions pour la Côte d’Ivoire et 60,5 millions pour le Cameroun. […]

Plusieurs pistes sont envisagées pour réduire les commissions des transferts en liquide. Une étude menée par l’association Épargne sans frontières préconise notamment de libérer la concurrence dans les pays d’origine. […]

Une étude menée par l’association Épargne sans frontières préconise notamment de libérer la concurrence dans les pays d’origine.[…] Il s’agirait également d’encourager la «bi-bancarisation», c’est-à-dire de faire en sorte que les migrants aient un accès aux banques à la fois en France et dans le pays d’origine. Ils pourraient ainsi transférer l’argent de compte à compte à frais réduits. L’espoir repose enfin dans le commerce bancaire par Internet et sur téléphone portable, dont les coûts sont encore inférieurs.

La Croix

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