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S’il s’était agi de sport, on aurait pu parler de score sans appel. Mais dans cette affaire de violences, survenue mercredi soir, le long de la départementale 185, entre Fabrègues et le ruban autoroutier, cette confrontation-là entre deux jeunes Nigérianes et deux Sétoises a été autrement plus violente.

Ou la rencontre entre quatre prostituées, soudain embarquées dans une bataille rangée aussi fulgurante que violente. D’autant plus lorsque les deux jeunes Africaines ont exhibé, en guise d’armes, couteau, pique de parasol ou encore morceau de miroir.

Résultat : l’une des péripatéticiennes locales, rouée de coups, a subi dix jours d’interruption totale de travail. Hier encore, dans le prétoire de la correctionnelle, minerve et ecchymoses étaient là pour attester d’une agression dont l’origine serait territoriale.

Mais sur l’audience, depuis leur box, les deux prévenues, même par interprète interposée, n’ont rien lâché. Estimant – à tort ou à raison – avoir été des victimes depuis leur arrivée dans l’Hérault, il y a quelques mois, glauque port d’attache après avoir fui la violence et la misère d’un pays où l’espérance de vie s’arrête généralement avant le 45e anniversaire.

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