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[…] Il y a eu 2823 victimes de «violence basée sur l’honneur» en Grande-Bretagne l’année dernière, selon les statistiques (limitées) de la police pour 2011 obtenues par une organisation de défense des droits des femmes iraniennes et kurdes au moyen d’une demande d’accès à l’information : une douzaine de meurtres se produisent chaque année.

Les apologistes souhaitent que les crimes d’honneur soient traités comme la violence domestique pour éviter d’avoir à poser des questions embarrassantes sur les valeurs des autres, mais dans les faits, il s’agit de crimes très différents. La violence domestique concerne une personne (généralement un homme) qui bat ou tue une autre personne. Les crimes d’honneur et la violence basée sur l’honneur sont une affaire de famille.

Ces crimes sont sous-déclarés, mais chaque année il y en a plusieurs milliers à travers le monde. Voici quelques statistiques et conclusions frappantes tirées d’une étude universitaire en profondeur portant sur 172 crimes d’honneur, basée sur les renseignements publiés dans des médias anglophones du monde entier.

Il s’agit davantage d’un phénomène culturel que religieux, provenant de mauvaises coutumes tribales de l’Asie du Sud et du Moyen-Orient, et si les Hindous, les Sikhs, et de rares chrétiens en commettent, la vérité brutale est que les crimes d’honneur sont principalement commis par des musulmans contre des victimes musulmanes (91 % dans le monde, 84 % en Amérique du Nord, 96 % en Europe).

Dans le monde, les deux tiers des victimes (93 % de femmes) ont été tuées par leurs familles d’origine : 49 % en Amérique du Nord, 66 % en Europe et 72 % dans les pays musulmans. Plus de la moitié des victimes ont connu une mort atroce, ayant été brûlées vives, lapidées, décapitées, poignardées à plusieurs reprises, ou après un viol collectif.

Dans 58 % des cas, c’est parce qu’elles étaient «trop occidentalisées», ce qui comprend : un manque de subordination, rejeter la tenue islamique, vouloir faire carrière, fréquenter des non musulmans ou avoir un petit ami non musulman, refuser un mariage arrangé ou quitter un mari violent. Ce critère couvre 91 % des meurtres en Amérique du Nord, 71 % en Europe et 43 % dans le monde musulman. Dans les cautres cas, les meurtres ont été commis pour des écarts de conduite sexuelle (par exemple avoir été violée ou accusée d’adultère).

Un récent sondage réalisé par le réseau asiatique de la BBC auprès de 500 hindous, sikhs, chrétiens et musulmans a révélé une donnée alarmante : 1 personne sur 10 cautionnerait le meurtre de quiconque souille l’honneur de sa famille. La déclaration de Mohammad Shafia à l’effet que «même s’ils me traînent à la potence, rien n’est plus précieux pour moi que mon honneur», a de profondes racines culturelles.

Nous faisons des illusions si nous pensons qu’il n’y a pas de violence au nom de l’honneur dans nos communautés d’immigrants. Nous devrions manifester très clairement notre désapprobation, en avertir ceux qui sont susceptibles de commettre ces crimes, et soutenir leurs victimes potentielles.

Les pays européens devraient suivre l’exemple du Canada, où, depuis 2009, le guide d’étude remis aux nouveaux immigrants pour les préparer à l’examen de citoyenneté, contient cette mention : « L’ouverture et la générosité du Canada excluent les pratiques culturelles barbares qui tolèrent la violence conjugale, les meurtres d’honneur, la mutilation sexuelle des femmes, les mariages forcés ou d’autres actes de violence fondée sur le sexe. Les personnes coupables de tels crimes sont sévèrement punies par les lois canadiennes.»

Le juge n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a condamné chacun des trois membres de la famille Shafia à une peine minimale de 25 ans de prison : «Il est difficile de concevoir un crime plus ignoble et plus haineux. La raison apparente de ces honteux meurtres commis de sang-froid est que ces quatre totalement innocentes victimes avaient outragé votre concept complètement tordu de l’honneur, lequel n’a absolument pas sa place dans une société civilisée.»

C’est aussi simple que cela. Oubliez les sensibilités culturelles. Il n’y a aucune excuse pour le terrorisme domestique.

Irish Independent via Poste de Veille

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