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En 2008, la Cour des comptes notait que le régime des intermittents du spectacle représentait «en 2005 plus de 30 % du déficit de l’assurance-chômage – soit un milliard d’euros – alors que les intermittents ne représentaient que 3 % des demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance-chômage». Francis Kessler, maître de conférences à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, analyse ce statut très particulier.

L’Unedic aurait versé 1,276 milliard d’euros, en 2009, pour 223 millions de cotisations perçues, soit un déficit de 1,054 milliard d’euros. Les entreprises du spectacle, de l’action culturelle, de l’audiovisuel, de la production cinématographique ou de l’édition phonographique peuvent recourir, «pour les emplois par nature temporaire», à un contrat de travail à durée déterminée particulièrement souple, le «CDD d’usage». […]

Le nombre d’intermittents du spectacle a augmenté de manière exponentielle : 9 060 en 1984, 41 038 en 1991, 105 826 en 2009.

Le Monde

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