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Oscar Lambert publie un livre, Rue des Salauds, qui met à l’honneur les «salauds» qui ont donné leur nom à des rues de la capitale.

Il n’y a pas de critère scientifique pour déterminer qui est salaud ou pas. Le choix est totalement subjectif. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de personnes racistes ou colonialistes dans les rues de Paris.

Maurice Barrès, qui a farouchement combattu Alfred Dreyfus, a droit à une place dans le 1er arrondissement, la modestie de la rue Talleyrand dans le 7e s’explique par sa fâcheuse tendance à trahir tous les régimes qu’il avait auparavant défendus, la rue Guisarde rend hommage aux Ducs de Guise qui massacrèrent nombre de protestants pendant les guerres de religion du XVIe siècle. […]

Il y a des salauds que j’admire. Par exemple, Henri Rochefort, très antisémite, a écrit des horreurs sur le colonel Dreyfus, mais il a beaucoup fait pour la liberté de la presse.»

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