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Hebergeur d'imageJacques Chirac est entré jeudi dans l’Histoire comme le premier ancien chef d’Etat républicain à être condamné par la justice, une décision qui rouvre le débat sur l’immunité pénale dont jouissent les présidents français.

Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour des détournements de fonds publics commis dans les années 1990 après 13 ans d’une procédure retardée par la protection dont il a bénéficié pendant 12 ans à l’Elysée.

Après un procès en septembre dont il était absent pour raisons de santé, le tribunal correctionnel de Paris l’a déclaré coupable de 19 emplois fictifs de “chargés de mission” à son cabinet de maire de Paris en 1993-1995.

Contre l’avis du parquet qui avait requis la relaxe, les juges retiennent aussi les incriminations “d’abus de confiance, ingérence et prise illégale d’intérêt” et se montrent sévères dans leurs attendus, où ils reprochent à l’ex-maire de Paris (1977-1995) d’avoir “manqué à l’obligation de probité” imposée aux élus gérant l’argent public.

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L’ancien président de la République française Jacques Chirac a été déclaré aujourd’hui coupable de “prise illégale d’intérêt” dans le 2e volet de l’affaire des emplois présumés fictifs de la Ville de Paris, qui avait été instruit à Nanterre.

L’ancien maire de Paris avait auparavant été déclaré coupable de “détournement de fonds publics” et “abus de confiance” dans le volet parisien de l’affaire.

Le Figaro

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