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Dans quelques jours, les “cow-boys » de Washington s’installeront à Rome. C’est à la fin du mois de novembre que l’équipe des experts du Fonds monétaire international (FMI) est attendue dans la capitale italienne, avec sur ses talons celles de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne (BCE).

Le trio veut s’assurer que Mario Monti, le tout nouveau président du conseil et ministre de l’économie italien, met bien en oeuvre la cure d’austérité censée éponger la dette pléthorique de plus de 1.900 milliards d’euros qui asphyxie son pays. Et menace la zone euro dans son ensemble.

Avant Rome, Lisbonne, Athènes ou Dublin ont déjà dû multiplier, eux aussi, les purges sous la pression des marchés et sous l’oeil de ce qu’il est désormais convenu d’appeler la “troïka ».

Certains y voient le retour du “consensus de Washington », cette école de pensée libérale théorisée par l’économiste américain John Williamson en 1989, dans la ligne de l’école de Chicago. Après s’être imposée en Amérique latine et en Asie dans les années 1980 et 1990, elle serait en train de se propager à la zone euro, alors qu’elle semblait pourtant enterrée. Terrassée par le retour en grâce d’un keynésianisme planétaire destiné à sortir les pays occidentaux de la pire crise de l’après-guerre. »

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