Fdesouche

Ces chiffres correspondent à l’estimation de l’OCRTIS (Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants). À titre de comparaison, c’est un peu plus d’un mois de la facture pétrolière française ou encore le chiffre d’affaires annuel de l’industrie du poisson, en 2009.

Le mieux connu de ce marché est celui de la résine de cannabis, qui s’est largement « professionnalisé » depuis une vingtaine d’années. L’étude de l’OFDT de 2007 portant sur les gains des dealers de cannabis dans l’Hexagone permet de se faire une idée de l’ampleur réelle des problématiques afférentes au blanchiment de l’argent de la drogue à partir d’une estimation du chiffre d’affaires, évalué à 832 millions d’euros.

Les « petits » dealers de rue, les plus nombreux, gagneraient des sommes d’argent très limitées, tandis que les intermédiaires situés dans la chaîne du trafic juste après les semi-grossistes seraient plutôt dans des logiques de consommation ostentatoire à faible impact en termes de pratiques de blanchiment.»

Ainsi, dans bon nombre de cas, l’argent de la drogue répond à une logique de promotion sociale individuelle assise sur un besoin de reconnaissance sociale. La plupart des dealers ne se projettent pas dans une logique d’accumulation mais « flambent » les revenus de leur activité illicite, le plus souvent en produits de marque, voire de luxe. Ils suivent une logique de court terme, sacrifiant au passage leurs perspectives d’insertion légale.

Suite et commentaires sur Fortune

Fdesouche sur les réseaux sociaux