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Le tout nouveau rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) brosse la situation des immigrés vivant dans les quartiers. Pour la première fois, le document contient des données précises, et souligne notamment le phénomène de ghettoïsation qui touche ces populations.

VILLE-INSECURITE

Le constat est impressionnant : plus d’une personne sur deux vivant dans les quartiers sensibles est issue de l’immigration. Le chiffre monte à 64 % dans les zones défavorisées de la région parisienne.

Les Maghrébins sont les plus nombreux à y vivre. Le rapport montre qu’il s’agit d’une population jeune, plus de la moitié des habitants ayant moins de 24 ans. Et le chômage y est plus important qu’ailleurs : 19% chez les premiers arrivants et 28% parmi leurs descendants.[…] […] Dans ces quartiers, la population est aussi plus fragile qu’ailleurs. Ainsi, un habitant sur quatre déclare avoir renoncé aux soins par manque d’argent.[…] […] L’étude pointe également l’énorme ghettoïsation de ces quartiers : 85% des immigrés ont pour voisins des immigrés. Enfin parmi eux, 80% de ceux qui résident dans les quartiers sensibles ont un conjoint issu de l’immigration.[…]

Par ailleurs, l’intégration républicaine semble fonctionner puisque 57% des personnes interrogées disent que dans le regard de l’autre, elles se sentent Françaises.

RFI – 02/11/2011 / Rapport 2011 de l’Onzus

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