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En début de soirée, 5000 personnes selon les organisateurs, 2200 selon la police, se sont rendues au son de chants patriotiques algériens, ponctués des yous-yous de femmes sur le pont Saint-Michel en partant du boulevard Bonne Nouvelle, à hauteur du cinéma Le Rex où le cortège avait été stoppé par la police le 17 octobre 1961.

Plusieurs associations et élus de l’opposition souhaitent que l’État reconnaisse sa responsabilité dans la répression de cette manifestation d’Algériens, qui aurait fait des dizaines de morts. Mais pour Claude Guéant, la France «doit faire face à son passé» mais «ne doit certainement pas présenter des excuses»

À Paris, Bertrand Delanoë a commémoré le massacre aux côtés de l’ambassadeur d’Algérie, Missoum Sbih. Le maire de la capitale a souhaité que ce «crime couvert ou décidé par les autorités de la France soit reconnu par la ville de Paris où la répression a eu lieu». «Ce sont des policiers en tenue qui ont assassiné. Nous demandons au président de la République de dire que c’est un crime d’État qui a été commis», a rappelé M’Hamed Kaki, «passeur de mémoire» et président de l’association Les Oranges à Nanterre d’où étaient partis de nombreux manifestants.

Le Figaro

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