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Cinquante ans après, la répression de la manifestation du FLN du 17 octobre 1961, lors de laquelle des centaines de personnes avaient été jetées dans la Seine, provoque encore des affrontements politiques.

Le maire de Nanterre (Hauts-de-Seine) Patrick Jarry (ex-PCF) juge ainsi «inacceptable» que le maire (DVD) de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin, n’ait pas autorisé un rassemblement lundi sur le pont de Neuilly, lieu principal du drame. «J’ai simplement refusé que la ville de Neuilly y participe», répond l’édile qui dit «s’en tenir » au calendrier des commémorations de l’Etat. Surtout que celle-ci est «sujette à des divisions, des points de vue différents».

«Il nous refuse un accès technique pour la sono», rétorque Patrick Jarry qui a déplacé le rendez-vous sur l’esplanade de la Défense. «Autorisation préfectorale ou pas, nous nous déplacerons vers le pont de Neuilly pour jeter des fleurs à la mémoire de ceux qui ont été noyés.»

Selon lui, Jean-Christophe Fromantin «a dû avoir des pressions de la vieille droite de Neuilly». «Moi qui le croyais moderne…»

20 Minutes

Le PIR (Parti des Indigènes de la République) de Houria Bouteldja annonce qu’il commémorera l’événement lundi aux côtés des partis de gauche, des syndicats, du MRAP, de SOS Racisme et de nombreuses associations communautaires. Notamment, au nom du “droit des peuples à disposer d’eux-mêmes”…

PIR

Communiqué du PS (Harlem Désir et Pouria Amirshahi) :

[…] Le Parti socialiste demande que la France reconnaisse officiellement ces événements tragiques et facilite l’accès aux archives pour les historiens, dans un esprit de justice et de vérité.

Cette reconnaissance permettra enfin d’avancer réellement vers la pleine réconciliation entre les peuples français et algérien, essentielle pour bâtir de nouvelles relations tournées vers notre avenir commun.

PS

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