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Le Collectif 17 octobre 1961, dont font partie le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (Mrap) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH), a demandé, lundi 3 octobre, dans un communiqué «que les plus hautes autorités reconnaissent les massacres commis par la police parisienne le 17 octobre 1961 et les jours suivants comme crime d’État».

Pour lever les zones d’ombre sur la répression, le Collectif réclame aussi «que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous» et «que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant». «Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyens d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières», ajoute le communiqué. […]

NB. Le 17 octobre 1961, le FLN (Front de Libération Nationale) organisait à Paris une manifestation en faveur de l’indépendance de l’Algérie alors qu’un couvre-feu était appliqué aux Algériens.

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