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Fadela Amara sort de son silence. Dans un entretien au Parisien.fr réalisé en marge d’une manifestation en faveur des Roms, la bouillonnante ex-secrétaire d’Etat chargée de la Ville, aujourd’hui inspectrice générale à l’Igass ne supporte pas la «politique de stigmatisation» suivie, selon elle, par ses anciens amis du gouvernement.

On sent bien que la cohésion sociale est en danger. Que la République est abîmée.

«Je suis comme beaucoup, attachée à une certaine République et à une certaine idée de la France», insiste-t-elle tout en refusant, pour le moment, de dire au côté de qui l’ancienne présidente de Ni Putes ni soumises allait faire campagne. Quant à savoir si elle compte revenir vers le Parti socialiste, maintenant que son «ami» Borloo renonce à la candidature à l’Elysée, Fadela Amara sourit. «C’est un retour vers la défense de la République à laquelle je suis très attachée», affirme-t-elle en soulignant : «Je reste une femme de gauche.» […]

«Là, on ne comprend pas cette politique de contradictions. La France a accompagné les révolutions arabes, même si elle ne l’a pas fait depuis le début pour certains. En tout cas, elle a été à la pointe et c’est l’honneur de la France que de l’avoir fait. En même temps, on sait bien que dans ces périodes de doute, de violence, il y a des populations qui partent pour des questions de survie. Et ce qui s’est passé à Pantin, c’est un scandale. La mort des six migrants, c’est la honte sur la France», s’emporte-t-elle. Pour elle, le pays doit «être capable d’accueillir ces populations dont le pays est un chaos total. Les aider, non pas à s’intégrer définitivement, mais à passer cette période en sécurité et, ensuite, les accompagner lors de leur retour». […]

Le Parisien (Merci à Hermione)

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