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Une apologie de la Turquie par Chems Eddine Chitour, enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Alger.

La vérité crue est là : on ne veut pas de l’Islam en Europe si ce n’est à dose homéopathique.

[…] S’il est une retombée positive des révoltes arabes, c’est l’avènement de la Turquie sur la scène internationale. Cette visibilité qui intrigue de plus en plus les Européens au point que des études, séminaires et autres réflexions sont faites pour expliquer ce «miracle». Au moment où la vieille Europe arc-boutée plus que jamais sur un chauvinisme, semble être en convulsion profonde sur différents aspects, notamment l’aspect économique où la débâcle de l’euro guette, la Turquie caracole avec une croissance presque à deux chiffres rejoignant de ce fait, au même titre que l’Afrique du Sud, les pays du Bric que l’on peut s’autoriser à appeler les Bricast. Le secret de cette réussite, un potentiel de travailleurs acharnés, une religion, un homme, Erdogan.

Pour rappel, la Turquie honnie par les pouvoirs allemands et français est une vieille terre de civilisation, de culture et de religion. Elle porte mieux que tous les pays européens, la plupart des valeurs judéo-chrétiennes de l’Europe […]

On peut donc penser que la donne a changé. La Turquie est devenu un pays émergent. L’Europe est en plein doute. De plus, la jeunesse arabe relève la tête. A tout prendre et au vu de sa débâcle, l’Europe n’a plus le choix. Elle sera amenée à solliciter à la Turquie de «fédérer» les masses arabes comme au temps de l’Empire. On peut même penser que la Turquie laissera tomber l’Europe et s’arrimera à l’Asie en pleine essor. […]

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