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Extraits du discours de Marine Le Pen à Nice, le 11/09/2011.

« Est-ce l’intérêt de la France d’avoir imposé à notre pays une immigration massive ?

A l’évidence Non, surtout lorsque près de 5 millions de nos compatriotes sont au chômage, quel intérêt peut-il y avoir à faire entrer légalement 203 000 immigrés supplémentaires chaque année dont 5% seulement on un contrat de travail, et le reste donc à la charge des contribuables ? C’est 78% de plus que sous Jospin en 2000…

Il n’y a qu’un seul objectif à cela, c’est évidemment de peser à la baisse sur les salaires, de tenter sur le dos des salariés de grappiller quelques points de compétitivité dans une enchère folle à la baisse avec les pays émergents.

Le marché du travail, comme son nom l’indique, est un marché qui évolue en fonction de l’offre et de la demande. Il ne faut pas être polytechnicien pour comprendre qu’en période de chômage massif, plus il y a de demandeurs d’emplois plus les salaires baissent.

Pas plus qu’il ne faut être sorti des grandes écoles pour percevoir que faire entrer chaque année l’équivalent du nombre d’habitants de la ville de Rennes alors qu’1,2 million de ménages sont dans l’attente d’un logement social va entraîner une pénurie de logements et une augmentation terrifiante des loyers (déjà +24% en 10 ans selon une étude récemment publiée).

Le ministère des affaires sociales aura beau commander une étude à l’université de Lille pour expliquer aux naïfs que l’immigration enrichit la France, chacun prend conscience qu’en important des chômeurs à qui l’on accorde l’accès à tous les guichets on ne peut que gravement mettre en péril l’équilibre de nos budgets sociaux. Gravement et même très gravement si l’on en croit Yves-Marie Laulan, ex président du comité économique de l’OTAN, qui a enseigné à l’ENA et à Dauphine, et qui évalue à 70 milliards par an le coût de cette folle politique d’immigration.

Il suffit enfin d’avoir des yeux pour percevoir que cette arrivée massive, en un temps très bref, 20 ou 30 ans, de femmes et d’hommes ayant pour une très grande majorité une culture très différente de la nôtre, rend toute assimilation inopérante voire impossible. La France se voit ainsi confrontée au multiculturalisme qui bouleverse ses lois, ses mœurs, ses traditions, bref ses valeurs de civilisation et son identité. Les sociétés multiculturelles deviennent toujours des sociétés multiconflictuelles.

Alors je le dis ici solennellement l’intérêt de la France est de cesser toute immigration et même d’en favoriser l’inversion des flux.

Nous avons en effet largement la capacité de former des soudeurs, des ouvriers, des serveurs, des cuisiniers, des médecins ou des ingénieurs.

Nous n’avons pas besoin d’immigration de travail, parce qu’il n’y a pas de travail et que dans cette période difficile le peu qui existe doit d’abord profiter aux nôtres !

Quant à l’argument cynique qui voudrait que nous fassions venir des travailleurs pour occuper des postes que les Français refusent, il faut lui tordre le cou.

Bien sûr il y a sûrement des profiteurs qui, quelle que soit la circonstance, trouve une bonne excuse pour refuser de travailler. Mais l’immense majorité des emplois difficiles ne sont pas pourvus tout simplement parce qu’ils sont mal payés.

Il ne faut pas faire appel à l’immigration mais réhabiliter le travail manuel et s’intéresser à la pénibilité de celui-ci. Ce sont des métiers souvent durs, dans le bâtiment ou la restauration, qui s’ils étaient payés à leur juste valeur et reconnus comme tels, procureraient beaucoup plus d’attrait.

Mais nos politiques en cheville avec certains grands décideurs économiques préfèrent faire venir de la main d’œuvre bon marché pour soumettre ces emplois à des grilles de salaires minimalistes. J’y vois bien l’intérêt du Medef mais je ne vois pas l’intérêt des Français.
Cet écrasement des salaires appauvrit nos travailleurs, notre pays tout entier, au sacrifice de quelques-uns qui en veulent toujours plus.

On arrive aujourd’hui à fabriquer par millions des travailleurs pauvres. Des gens qui ne peuvent pas vivre décemment de leur salaire.

Cette folle dérive doit et peut cesser et pour cela il faut rééquilibrer le marché du travail. Ce rééquilibrage passe, entre autre, par l’arrêt de l’immigration légale couplé à une politique dissuasive d’immigration.

Il s’agit de la suppression de tout ce qui en France représente un appel d’air à une immigration nouvelle : l’acquisition automatique de la nationalité ou droit du sol qui par exemple à Mayotte attire des milliers de clandestins au point que les Mahorais vont finir par être minoritaires sur leur île ! Cette situation avait poussé il y a quelques années monsieur Baroin à réclamer la suppression du droit du sol à Mayotte, il a depuis dû se faire pardonner cette petite audace…

Nous nous souhaitons sa suppression sur l’ensemble du territoire national car c’est l’intérêt supérieur du pays qui le commande aujourd’hui.

La crise rend plus que jamais d’actualité l’exigence qui est la nôtre que les étrangers présents dans notre pays subviennent à leurs propres besoins (comme c’est le cas à peu près partout dans le monde).

La France ne peut, ni ne doit plus les prendre en charge et la solidarité nationale doit être réservée aux nationaux. Que celles et ceux qui donnent des leçons de générosité ne se gênent pas pour ouvrir leurs chéquiers, partager leurs biens et les loger dans leurs résidences secondaires.

Nous nous avons des Français à aider !»

(Merci à pierre.biw)

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