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Le recteur de la mosquée de la rue Myrha, Mohammed Salah Hamza, pose ses conditions à la transformation d’une ancienne caserne du XVIIIe en lieu de culte pour les musulmans.

La mosquée provisoire devait théoriquement ouvrir à partir du 16 septembre. C’était sans compter sur les réticences des responsables des deux mosquées concernées (El Fath dans la rue Polonceau et Khalid Ibn Walid dans la rue Myrha). Gardiennage, ouverture d’un parking, mise aux normes de sécurité, embellissement des anciens ateliers de la caserne : les recteurs des deux mosquées ont multiplié les demandes à la préfecture de police de Paris, jusqu’à faire du projet un dossier ultrasensible.

« La salle de prière réservée aux femmes n’est pas aménagée. Leur salle d’ablutions non plus… La proximité du centre d’accueil des SDF (NDLR : installé dans une autre aile de l’ancienne caserne) nous pose également problème. Je ne veux pas qu’il puisse y avoir des accrochages entre les fidèles et les sans-abri. Et puis, il y a l’aspect même des locaux qui ne va pas. Les fidèles ont droit à un lieu de prière agréable. Si ce n’est pas le cas, ils ne viendront pas », martèle Mohammed Salah Hamza, recteur de la mosquée de la rue Myrha.

 

Le Parisien

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