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Chez lui, dans la rue ou contre son employé, les malfaiteurs se sont acharnés. Selon les différents témoignages, il s’agirait bien de la même équipe, des individus d’origine africaine.

Le 20 septembre 2010, un commando de six hommes lourdement armés fait irruption chez lui en pleine nuit. Lui reçoit plusieurs coups de crosse au visage, son épouse est réveillée avec un couteau sous la gorge, de même que leur fils de 17 ans. Les malfaiteurs repartent avec la recette de ses trois magasins, quelques milliers d’euros.

(…)Mais jeudi dernier, le long travail de reconstruction de la famille est complètement anéanti. Comme tous les matins, Henri part vers 6 h avec son camion, son associé et de l’argent liquide pour les achats du jour. À peine s’est-il engagé dans sa traverse que deux voitures bloquent sa fourgonnette.

Coincés entre les deux véhicules, les deux hommes voient deux silhouettes masquées fondre sur eux, des armes de poing à la main. Une vitre vole en éclats. Sous la menace, les braqueurs se font de nouveau remettre leur butin et prennent le large.

Leur angoisse s’est décuplée samedi, quand l’un de leurs employés s’est aussi retrouvé aux prises avec des braqueurs, chez lui.

Sur les lieux du vol à main armée, lors duquel la victime a été très violemment frappée au visage avec la crosse d’un pistolet, les malfaiteurs ont aussi cogné sur la soeur et se sont emparés d’une partie de la recette du commerce.

Ce n’est pas possible d’en arriver là, dénonce son épouse. Mon mari s’est armé, il a pris des cours de tir. Jusqu’où va-t-on aller ? »

La Provence

(Merci à GDC)

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