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M. Moncef Marzouki, secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), a déclaré que la Tunisie ne supporterait pas une deuxième période transitoire après les élections de la Constituante. M. Marzouki, qui présidait hier un meeting à Hammamet, a souligné que le pays a besoin, aujourd’hui, d’un gouvernement d’union nationale ou d’un gouvernement constituant qui aurait pour mission (d’une durée minimum de trois années) de regagner la confiance des Tunisiens et des investisseurs, de trouver les solutions appropriées aux problèmes posés dans les différents secteurs et d’engager les réformes nécessaires.

Le secrétaire général du CPR a qualifié de “catastrophiques” les voix appelant à limiter, à six mois, l’action de l’Assemblée constituante. Il estime qu’une telle mesure serait de nature à prolonger le climat d’incertitude et d’absence de confiance et à faire régner la violence puisque le gouvernement qui sera issu de l’Assemblée constituante sera incapable d’apporter les solutions aux problèmes en suspens.
M. Marzouki a indiqué que l’Assemblée constituante doit prendre le temps nécessaire pour l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui ne doit pas être inspirée de l’ancienne Loi fondamentale du pays.

Pour sa part, M. Mohamed Abbou, membre du bureau politique du CPR, a donné un aperçu du programme économique du parti axé, notamment, sur l’encouragement de l’initiative privée et l’assainissement du climat des affaires pour attirer les investissements.

La Presse de Tunisie

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