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Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, estime qu’entre 100 et 150 mosquées sont en cours de construction.

Le nombre de mosquées et de salles de prière musulmanes a doublé en France ces vingt dernières années, passant de 1 000 à 2 000 environ.

Très précisément, le ministère de l’Intérieur et des Cultes en dénombrait 150 en 1976, 900 en 1985 et 1 555 en 2001. Dix ans plus tard, les lieux de cultes musulmans se chiffrent à exactement 2 368 , mais cela tombe à 2 052 si l’on retire Mayotte et les collectivités d’outre-mer.

À titre de comparaison, 45.000 églises catholiques quadrillent le territoire. S’y ajoutent 3 000 lieux de culte protestants (dont 1 800 salles évangéliques), 280 synagogues et 150 pagodes ou salles de méditation bouddhistes.

Autre précision : pour 1 mosquée (90 en France), il existe 200 salles de prière (plus de 1.800 dans l’Hexagone). Ce qui explique la variation constante des chiffres les plus officiels, car les «salles de prière» s’ouvrent et se ferment facilement. Soit, en moyenne, une mosquée en bonne et due forme par département, même si cette approche n’est pas significative, tant l’islam est concentré dans les zones urbaines. […]

Celle tout d’abord du nombre de musulmans en France. En l’absence de recensement -interdit sur le critère religieux-, les estimations oscillent entre 2,1 millions (dernière étude de l’Ined et de l’Insee) et 5 à 6 millions pour la majorité des spécialistes et des instituts de sondages.

Sans entrer dans l’aspect financier, deux questions au moins se posent. Celle tout d’abord du nombre de musulmans en France. En l’absence de recensement -interdit sur le critère religieux-, les estimations oscillent entre 2,1 millions (dernière étude de l’Ined et de l’Insee) et 5 à 6 millions pour la majorité des spécialistes et des instituts de sondages.

Les responsables musulmans estimant que 1 mètre carré est nécessaire par personne pour la prière et que, la surface actuelle avoisinant les 300.000 mètres carrés, il manquerait bel et bien, dans l’hypothèse la plus basse, près de la moitié de la surface nécessaire.

Mais ce manque de place n’explique pas, à lui seul, les crises récurrentes -de plus en plus rares- occasionnées par les prières dans la rue. Car les musulmans, majoritairement sunnites en France, sont très divisés. Ils choisissent, ou refusent, de se rendre à la mosquée selon leurs origines nationales et ethniques. D’autres encore, jugeant «indigne» de prier dans la rue, préfèrent rester chez eux.

Le Figaro

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