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Addendum du 30 août 2011

© AFP

L’Aïd-el-fitr sera fêtée ce mardi 30 août, marquant ainsi la fin du jeûne du ramadan. En France, en Egypte ou en Indonésie, chacun fête l’Aïd selon le contexte économique, politique et astronomique.

En France, les mosquées fêtent l’Aïd-el-fitr
[…] Des urnes sont aussi disposées pour la collecte de la zakat al-fitr, un impôt spécial destiné aux pauvres, fixé cette année à cinq euros par personne et que chaque famille doit verser pour tous ses membres, les bébés compris.

En France, ce sont 20 à 30 millions d’euros qui sont collectés, la part la plus importante revenant aux associations caritatives et aux mosquées.

Près de la mosquée Al Fath (la victoire, Paris 18e), notamment fréquentée par des musulmans originaires de l’Afrique subsaharienne, les fidèles ont étalé leurs tapis de prière jusque sur les trottoirs du boulevard Barbès où l’on pouvait voir des femmes mêlées aux hommes, se prosternant et s’agenouillant dans un même geste.

C’est un fait exceptionnel puisque les femmes prient d’habitude dans une salle spéciale, strictement séparées des hommes comme le veut la tradition musulmane.[…]

Ouest France

Les imams des deux mosquées de Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, où les fidèles prient dans la rue faute de place, ont déclaré aujourd’hui ne pas avoir donné leur accord pour se déplacer le 16 septembre vers une ancienne caserne proposée par les autorités.

Il n’y a aucun accord, les négociations se poursuivent“, a déclaré l’imam Cheikh Salah Hamza de la mosquée Khaled Ibn al Walid, rue Myrha, après avoir dirigé la prière communautaire de l’aïd el fitr, marquant la fin du mois de jeûne du ramadan.

Rien n’est signé, nous avons découvert la date du 16 septembre dans la presse“, a confirmé Moussa Niambélé, l’imam de la mosquée Al-Fath, rue Polonceau. De très nombreux fidèles se sont retrouvés mardi matin dans ces deux lieux de culte pour la prière de l’aïd, provoquant une interruption de la circulation automobile dans les deux rues.

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait annoncé que les musulmans qui priaient dans la rue pourraient pratiquer dans une ancienne caserne de Clignancourt à partir du 16 septembre. L’endroit, propriété de l’Etat, situé avenue de la Porte des Poissonniers pourrait être aménagés temporairement en lieu de culte.

“L’endroit n’est pas mal”, a confirmé Moussa Niambélé qui demande des aménagements “conformes aux normes de l’islam”, prévoyant notamment une salle d’ablutions pour les femmes et des toilettes en nombre suffisant.

L’imam juge aussi “élevé” le loyer de 10.000 euros par an proposé par la préfecture de police pour une occupation des lieux uniquement le vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire.

Le Figaro

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