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Daniel Zappelli, le procureur général du canton de Genève, était invité sur les ondes de One FM, pour parler d’insécurité, en compagnie d’Adrien Genecand, jeune conseiller municipal genevois, récemment victime d’agression.

«Tout le monde est d’accord avec le principe de la tolérance zéro contre les délinquants», a déclaré mardi matin Daniel Zappelli aux animateurs de la radio One FM. Mais pour le procureur général du canton de Genève, la «dégradation évidente» de la situation sécuritaire à Genève ne serait pas due à un quelconque laxisme de la Justice. Le premier fautif, selon lui, c’est le code pénal et, en particulier, les jours-amendes. Et lorsque ces peines sont assorties du sursis, comme c’est généralement la règle lors d’une première infraction, elles sont «absurdes en matière de dissuasion», explique Daniel Zappelli.

En quelque sorte, les délinquants étrangers seraient attirés par un risque moindre. «De la même manière que de nombreux Genevois vont faire leurs courses en France voisine parce que les prix sont plus bas, les gangs lyonnais viennent commettre des délits en Suisse parce c’est moins cher», poursuit le procureur. Et s’il pouvait se muer en législateur, il prendrait une première mesure: «Éradiquer les jours-amendes et introduire, comme en France, des peines plancher suffisamment longues pour être dissuasives

Tribune de Genève

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