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Depuis plusieurs mois, les quelques jeunes joueurs originaires d’Algérie qui évoluent en France font l’objet de la plus grande attention de la part des instances de la Fédération algérienne de football. Tout est mis en oeuvre dans cette opération «drague» tous azimuts qui ne dit pas son nom. Une opération qui est parfois poussée jusqu’à frôler l’humiliation.

A cause de la faiblesse du produit footballistique national, nos instances dirigeantes se rabattent sur les produits d’importation, suivant une règle commerciale séculaire et universelle qui veut qu’on doit ramener d’ailleurs ce qu’on ne trouve pas chez soi.(…)

La France qui nous forme des joueurs, c’est rabaissant !»

Alors, de grâce, arrêtons cette mendicité qui ne dit pas son nom ! Les joueurs algériens, où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, sont les bienvenus, à condition qu’ils veuillent réellement défendre les couleurs nationales et avoir le cœur qui bat pour ce pays. Nous n’avons besoin ni de mercenaires ni de naturalisés. (…)

Ces dernières années, la faiblesse criarde du niveau de formation en Algérie a fait que la sélection s’est appuyée sur des joueurs moyens, mais mieux formés et mieux préparés en Europe. Cela devait constituer une exception et non pas une règle.

Certes, le football algérien est faible, mais ce n’est pas une raison pour faire des courbettes à de jeunes capricieux qui ne sont même pas des starlettes dans leurs clubs. Un adage populaire algérien dit : «Nous n’avons rien, mais nous ne manquons de rien». Ce serait bien de l’appliquer à notre football plutôt que de faire la manche à des «bienfaiteurs» dédaigneux.

Le Buteur

(Merci à caroff)

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