Fdesouche

Les émeutes urbaines laissent la classe politique désemparée. Censé organiser le “vivre ensemble”, le modèle multiculturel britannique a engendré de nouvelles formes de racisme. Et une partie de la jeunesse, à la dérive, n’a d’autre horizon que la culture de la violence. […]

Accusée à tout bout de champ de racisme institutionnalisé et de brutalité, elle [la police] n’ose plus intervenir face aux délinquants, a fortiori lorsqu’ils sont noirs.”

Cette flambée de violence laisse néanmoins ouverte la question délicate de l’intégration de populations issues de l’immigration et du fragile équilibre entre communautés. Certes, à Manchester, ce sont des jeunes de toutes origines qui ont attaqué le centre-ville. Mais au départ, à Londres, même si les médias et la police ont pris soin de ne pas le souligner, il s’agissait bien d’une émeute ethnique. La mort, dans des circonstances qui restent à élucider, d’un jeune Anglo-Caribéen, Mark Duggan, poursuivi par la police, et les rumeurs qui se sont ensuivies ont enflammé des jeunes Antillais. Lesquels ont attaqué la police et pillé des commerces. Au tribunal de Westminster, quelques jours plus tard, le défilé des personnes interpellées confirmait la large appartenance des fauteurs de trouble à cette communauté.

Plus inquiétant encore, les témoignages égrenés par les médias ont laissé apparaître le racisme des casseurs. Ici, un jeune homme blond humilié et dépouillé de ses vêtements par un trio de jeunes Caribéens ; là, un étudiant malaisien à la mâchoire brisée. […]

L’Express

Fdesouche sur les réseaux sociaux