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La Chine est confrontée d’une part, à une forte inflation et tente de la ralentir en montant ses taux, et d’autre part à une bulle immobilière qui ne cesse d’enfler et dont on sait qu’elle contribue largement au montant astronomique de créances pourries dans les banques évaluées autour de 540 MDS de $ soit 10 % du PIB. En outre, 2 000 des 3 000 MDS de réserve de change sont en dollar ce qui, du fait de la politique américaine, est devenue un véritable casse tête pour les autorités chinoises qui aimeraient bien se débarrasser de cette monnaie « fondante » mais qui ont du mal à trouver des acheteurs et des actifs de remplacement(pas le yen pas l’euro….).

Le Japon, déjà en récession avant la catastrophe du 11 mars, est à l’agonie depuis 20 ans, avec un endettement de 225 % avant le tremblement de terre et qui sera probablement de 250 % en 2012.

Ce taux d’endettement qui annihile toute croissance, n’est probablement plus absorbable par une population vieillissante. Il faudra donc aller sur les marchés internationaux où les investisseurs demanderont des taux plus élevés que les taux actuels (1,17 sur 10 ans). Les Japonais ne pourront alors plus payer, et là, fin de l’histoire…

Le Brésil est étranglé par la hausse des taux à plus de 12 % et par celle du real due à la défiance envers les autres monnaies qui pèse sur ses exportations.

La Grande Bretagne, coincée entre récession et inflation utilise la même recette que les américains, la fuite en avant, la planche à billet alors même qu’ils savent que c’est en pure perte puisque l’argent imprimé ne circule pas.

L’Europe, qui a pris une position dogmatique de sauvetage à tout prix de l’euro plutôt que de reconnaître qu’il a été mal conçu au départ, en essayant de gagner un peu de temps, nous enfonce dans la crise et rend la situation de moins en moins maîtrisable.

Les pays aujourd’hui en crise, l’Irlande, la Grèce, le Portugal, l’Espagne ne rembourseront jamais car ils sont structurellement incapables de générer une croissance suffisante pour faire face au coût et au remboursement de leurs dettes.

Combien de temps les peuples des pays en crise vont-ils accepter de se sacrifier sur l’hôtel idéologique d’un euro mal conçu par de petits fonctionnaires européens à la pensée étriquée, pour sauver des banques dont la seule fonction est de distribuer des bonus à ses dirigeants et de tondre leurs clients ? […]

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