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L’homme d’affaires Rachid Nekkaz a déversé 10.000 pièces d’un euro devant le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris, pour dénoncer la cotisation d’un euro exigée par le parti pour participer au vote de la primaire socialiste.

“C’est l’argent sale de la primaire”, a déclaré Nekkaz, en déversant les pièces, contenues dans un seau et une petite corbeille à papier, sous le regard consterné d’une poignée de salariés et militants du PS, “écoeurés de voir de l’argent jeté comme ça alors que des gens crèvent la dalle”, selon les mots de l’un d’entre eux.

“Je condamne la décision du Parti socialiste de se comporter comme un proxénète. Le PS considère les électeurs comme des prostituées”, a déclaré Nekkaz, lui-même militant socialiste du 16e arrondissement, qui avait annoncé à la fin juin sa candidature à la primaire du PS.

Brandissant devant la presse des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Non au retour du vote payant” ou encore “Retour du vote réservé aux riches”, Nekkaz a dénoncé “la violation de la sacralité du vote gratuit”. “Le coût de la primaire est évalué à 1 million d’euros. J’ai proposé au PS de lui faire un prêt sans intérêt sur 50 ans, ils ont refusé”, a-t-il regretté, affirmant avoir déposé des courriers en ce sens à la mairie de Lille et au siège du PS.

Le Figaro

(merci à Aurelius)

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