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Oui, l’argent et les conseils des occidentaux ont vraiment encouragé l’explosion des avortements sélectifs en Asie, poussant les parents à ne pas avoir de filles.

POURQUOI MANQUE-T-IL plus de 160 millions de femmes en Asie? La réponse est connue: c’est le résultat de la sélection du sexe des enfants à naître (en général, une échographie, suivie d’un avortement si le fœtus s’avère être de sexe féminin). Mais, au-delà de cela, les raisons expliquant ce fossé démographique dont la taille est proche de la moitié de la population américaine sont rarement bien comprises. Je ne les comprenais d’ailleurs pas moi-même avant d’écrire un livre sur le sujet.

Je pensais que j’allais me concentrer sur la manière dont la discrimination sexuelle a perduré en dépit du développement économique. Les raisons invoquées par les couples pour préférer les garçons varient: les garçons restent plus longtemps dans la famille, ils s’occupent de leurs parents lorsqu’ils sont vieux… (…)

En y regardant de plus près, j’ai découvert que ce que je prenais pour des théories conspirationnistes d’extrême droite liant le féminisme occidental au contrôle de la démographie n’étaient en fait pas totalement infondées(…)

L’histoire débuta au milieu du XXe siècle, période à laquelle la croissance de la population mondiale commença à inquiéter sérieusement les démographes occidentaux, du fait de plusieurs facteurs convergents. Grâce aux avancées de la santé publique, l’espérance de vie ne cessait de croître. (…)

Des organisations comme l’Agence américaine pour le développement international (USAID), la Banque mondiale ou la fondation Rockefeller financèrent des politiques de réduction du taux de natalité à l’étranger, tandis que la fédération internationale des plannings familiaux (IPPF) et le Population Council coordonnaient les efforts sur le terrain. (…)

«Si l’on pouvait trouver une méthode simple pour garantir que les premiers enfants à naître soient des garçons, écrivait-il, le problème du contrôle démographique serait en quelque sorte atténué.» (…)

Slate.fr

 

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