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Houria Bouteldja, du Parti des Indigènes de la République (PIR), analyse le soutien de la gauche «blanche» aux immigrés, une gauche qu’elle accuse d’avoir mis en place une «sorte de frontière sanitaire» et une «quarantaine» aux populations issues des colonies. Elle appelle donc à l’élaboration d’une pensée politique politique se libérant des «cadres imposés» : pensée des Lumières, rationalisme occidental, marxisme, universalisme, républicanisme…

Plus nous affirmions notre pensée, nos projets et notre autonomie, plus nos «amis» blancs (à quelques exceptions près) se sont éloignés réalisant d’une part que nous n’allions pas devenir une annexe des mouvements de gauche et que d’autre part nous n’étions pas situés sur le clivage gauche/droite mais sur le clivage racial et colonial

[…] J’ai vu se dresser progressivement devant nous ce que j’appellerais symboliquement la Frontière BBF, du nom de «Benbassa», «Blanchard», «Fassin(s)», trois intellectuels blancs, reconnus et médiatiques. […] Car en fait, ils sont autre chose que les traducteurs blancs de la pensée et de la condition indigène. Ils sont avant tout et surtout les gardiens du temple. C’est eux désormais qui vont dire le licite et l’illicite, le hallal et le haram en matière postcoloniale. La frontière BBF incarne la puissance blanche et la force de son système de résistance. Les blancs reprennent le contrôle sur un sujet qu’ils n’ont pas anticipé, voire qu’ils n’ont même pas pensé. Dans le même temps, ils en excluent les indigènes. […]

PIR

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