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Simonetta Sommaruga veut serrer la vis aux requérants d’asile qui sèment le trouble en Suisse. La conseillère fédérale estime qu’il «faut les faire travailler, afin qu’ils cessent de glander».

Les demandeurs d’asile qui sèment le trouble en Suisse provoquent la colère de la ministre de la justice Simonetta Sommaruga. Interrogée par le «Sonntag’s Blick» dimanche, la conseillère fédérale a déclaré qu’il s’agissait «de quelques jeunes hommes qui se comportent de manière absolument impossible et qui discréditent l’ensemble des réfugiés et des requérants». Il faut les «faire travailler ici, afin qu’ils cessent de glander».

Ces quelques jeunes venant surtout d’Afrique du Nord jettent le discrédit sur tous les autres « qui se comportent correctement et qui ont vraiment besoin de notre protection». Ceux qui commettent des délits sont punis. Et ceux qui «glandent» doivent être occupés, par exemple à des travaux d’utilité publique dans les forêts. Les cas difficiles doivent recevoir des bons plutôt que de l’argent de poche, afin de ne pas pouvoir acheter de l’alcool.

L’ordre doit être respecté et les cantons peuvent, si nécessaire, et pour des cas précis, prononcer un couvre-feu ou interdire certains endroits. Il ne s’agit pas de transformer les centres d’accueil en prison. Mais «lorsque les gens viennent vers nous, ils attendent un traitement équitable. Celà, je le garantis. Mais en échange, nous pouvons exiger qu’ils se comportent bien».

Pas droit à l’asile

Simonetta Sommaruga estime que les demandeurs d’asile en provenance d’Afrique du Nord sont avant tout des demandeurs d’emplois. «Ils n’ont pas droit à l’asile. Nous traitons leurs requêtes aussi rapidement que possible. 60% d’entre eux ont déjà déposé une demande dans d’autres Etats européens. Ils sont donc renvoyés dans ces pays».

(….) La conseillère fédérale, en conclusion, s’est dite convaincue qu’il faut lutter contre les abus, «mais l’autre face existe aus’si. Le jour avant Noël l’an passé, j’étais dans un centre d’accueil à Bâle. Quand on voit les enfants dans cette situation, ça fait mal au coeur. Ou quand on entend les femmes raconter les humiliations qu’elles ont dû subir pendant leur fuite».

20minutes.ch

(Merci à BillGates)

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